FCD 2 - Poudenx
22/09/13, à Doazit
Score final : FCD 2-0 Poudenx
Compo : Junca - Duparquet - Fenu - Desquives - Leite - Vignolles - Gachie - Péducasse - Bancon - Balthazard - Laporte (puis Labat, Corrada et Elgart)
Après une première prestation en demi-teinte à Maurrin, les hommes du fils Darget se devaient de se reprendre pour ne pas déjà galérer au classement. Si le résultat est là, la manière est pour le moins discutable.
Tout au long du match, Poudenx aura proposé un jeu alerte et vif, à l'opposé du jeu direct que craignaient les rouge et bleu. Les 20 premières minutes sont un supplice pour les Doazitiens. Les blanc et bleu multiplient les débordements et les centres dangereux. Par deux fois ils trouvent même les montants de Junca sur des face-à-face. A la 25e, on pense voir l'inévitable se produire lorsque sur un ballon mal négocié le 6 poudenxois expédie des 6 mètres une reprise en boulet de canon mais Junca d'une manchette époustouflante dévie le cuir sur la transversale. Dans la continuité, Desquives envoie une marmite dont il a le secret à 70 mètres par dessus la défense, Laporte a bien suivi et sème tout le monde pour crucifier le gardien d'un plat du pied (1-0, 25e).
Un but qui ne sert pas pour autant de déclic aux Doazitiens. Les occasions pleuvent, mais le but reste aussi incroyablement vierge que Britney Spears. Junca s'interpose devant une pichenette de Maulon puis les attaquants de Poudenx ratent l'immanquable seul face au but quasiment vide par deux fois.
La seconde mi-temps repart sur le même rythme. Mais Junca, décidément très en verve, écoeure les attaquants adverses (et pas uniquement par sa tenue vestimentaire). Il remporte 3 face-à-face consécutifs, et lorsqu'il ne s'interpose pas ce sont les Poudenxois qui manquent le cadre d'un cheveu. Côté Doazitien, rien, une prestation technique indigente empêche la moindre occasion. Jusqu'à la 70ème, et un ballon dans la profondeur pour la fusée Elgart qui élimine le gardien d'un crochet et redresse sa frappe dans le but vide (2-0, 70e).
La fin du match sera à l'image du reste : des occasions à la pelle côté Poudenx, un Junca qui arrête tout ce qui passe, et des Doazitiens qui n'alignent pas trois passes consécutives mais qui ont une cha**e pas possible.
Les Poudenxois peuvent repartir du Mus fort marris, avec une défaite bien imméritée dans la besace. Les Doazitiens peuvent quant à eux remercier leur fer de lapin à quatre feuilles. Et Junca, auteur probablement du meilleur match d'un gardien de but dans l'histoire du club, et qui du coup a modestement décidé d'écrire cet article.